8 Mai 2019
texte libre poetique
Tu éclaires mon ciel
Là j’allais, où, je ne savais, mes pas silencieux avançaient vers l’infini d’un soupçon d’amour.
Oui j’allais mais j’étais oublié dans la folie d’un triste échec. A u fil du temps j’avais eu à me demander comment notre nœud amoureux avait pu se délier, tant bien même nous l’avions ensemble serrer du plus fort i que notre passion, nous en avait aidé afin de ne plus jamais avoir à le desserrer.
Je surprenais les nuages du regret fondre en larmes sur ma solitude, que pouvais-je y faire ? Nous étions désormais loin l’un de l’autre. Tout autant la distance rebondissait comme des ondes sur l’ampleur, la grande ampleur de mes indéniables regrets. Eussé-je à me demander : Qu’ais-je fais qui soit contraire à ma bonté, à ma générosité, à ma gentillesse, à ma tendresse, à ma flamme envers celle que j’aime éperdument
Devant mes yeux se dessinait un océan d’incompréhensions et je reconstituais, une à un e, toutes les images qui avaient construit le film, le long film de nos accords, de nos échanges, detous ces mots délicieux que nous avions échangés, J’avais beau puiser au plus profond de ma mémoire endolorie, je ne pouvais remonter à sa surface, qu’un rien qui ne fut soit-il une poussière négative. De discordance Il en était de même de nos si beaux accords, non; rien n'aurait pu gâcher notre fusion, alors pourquoi ?
En ces instants violents, Je ne percevais plus que la brume de la désolation qui me cernait, qui m’envahissait, m’absorbait t. Celle-ci m’aveuglait, ne me laissant discerner que mile frayeurs qui défigurait mon chemin, je tremblais d’incertitude, d’ingratitude, me laissant sans mansuétude. Alors trop démuni de volonté je m’assis là, nulle part, recroquevillé dans ma folie. Pourquoi ne pouvais-je plus être aimé? Mon cœur battait, battait à vouloir arrêter ses trop forts martellements qui cognaient contre ma poitrine comme clocher sonnant le tocsin. Dans un dernier sursaut j’entendis ma voix lui dire et lui redire, crier : - Je t’aime.
Une longue très longue attente me laissa dans la noirceur du temps, j’étais seul devant ce temps d’incertitude, comment ferais –je pour revivre? Mon amour était ancré à tout jamais, au port de la douceur de sa passion et au grand jamais je ne pourrai lever l’ancre.
Une brise, une douce brise me tendit sa voix, je me mis à sourire car je savais que malgré toute cette désolation, tout ce désespoir, qu’un jour elle me reviendra t.
Aussi il fut que soudain au là bas du loin de l’horizon du bonheur …Etait-ce un mirage…. Je perçus et vis s’avancer avec grande élégance une céleste silhouette que je n’eus peine à identifier, à reconnaître et je courus comme un exalté fanatique vers cette irréalité troublante . À peine fussé-je à ces cotés que je ne lui laissais temps de m’offrir un premier, un suave baiser que mes lèvres eurent à lui exprimer nul autre mot que ces : - Mon amour tu éclaires mon ciel.
©ƒC